Le charme de la région, c’est évidemment et avant tout, la mer. Cette mer qui sait prendre ici les teintes les plus inattendues, depuis le gris pâle jusq’au vert en passant par toute la gamme subtile des bleus.

Elle change de visage en un instant, au grè du ciel, du vent, de la marée, du soleil ou de la pluie. Une petite pluie fine, douce et légère, presque imperceptible et beaucoup plus rare qu’on ne le dit.

Cherbourg, c’est le charme d’une ville aux dimensions humaines. La ville doit à sa rade en eau, profonde de 1.500 hectares, doit à la fois d’abriter un port militaire important, situé au nord-ouest de la ville, un port de pêche et de commerce, un port de plaisance dont l’activité est un spectable superbe dès la pentecôte, qui voit un des grands rassemblements de bateaux de plaisance de l’année. Le port transmanche reçoit des car-ferries reliant quotidiennement Cherbourg à Southampton et Poole.

« Si le Val de Saire n’a pas pour étonner les regards, l’âpre et sauvage beauté de la Hague, ses charmes captivent par leur sérénité et leur grâce, ils sont plus reposants, beaucoup plus variés aussi. Et tout d’abord on admire, au milieu d’exquis paysages, le luxe de la verdure et l’incomparable richesse du sol. » Ainsi parlait un écrivain du terroir, l’Abbé Charles Facette, définit-il le Val de Saire, cette partie attachante du « clos du Cotentin », qui porte le nom de sa calme rivière.
La visite de la Hague, ce promontoire rocheux situé à l’ouest de Cherbourg, permet d’admirer des panoramas souvent grandioses. Utilisez les sentiers des douaniers qui font découvrir des sites peu connus. Le cap de la Hague, le nez de Jobourg (120m au-dessus de la mer), le Port Racine (le plus petit de France), la baie d’Escalgrain, l’anse de Vauville, donnent au visiteur le sentiment de découvrir une région authentiquement belle.

La Côte des Isles, c’est le cap de Carteret, dernier des grands caps du Cotentin, en face, l’île de Jersey et les îlots des Écréhou. Du haut de la falaise, au pied du phare, on découvre au nord un immense massif dunaire paré d’oyats et de fougères rousses et au sud un long ruban de plages dorées entre-coupées de havres, abris naturels pour les oiseaux et les plantes des milieux salés. En tournant le dos à la mer, à l’est, une ligne de collines verdoyantes, d’où émergent des clochers et des moulins, clôt l’horizon.